Le grand air, la liberté de se déplacer et de siffloter sans gêner personne, l’activité physique, le travail manuel : les professionnels qui passent leur journée en extérieur y trouvent souvent des avantages. Mais il ne faut pas oublier que travailler dehors, c’est aussi s’exposer à de nombreux risques inhérents à l’environnement. Comment choisir des chaussures adaptées pour les métiers qui s’exercent principalement à l’extérieur ?
Les métiers en extérieur, des professions à risque
Lorsque l’on parle de travail à l’extérieur, on pense souvent à des domaines bien précis comme :
– les métiers du BTP : charpentier, couvreur, conducteur de travaux, menuisier, géomètre ;
– les métiers du tourisme et du sport : conseiller en voyages, guide, animateur ;
– les métiers de l’agriculture et de l’environnement : garde forestier, horticulteur, ingénieur agronome ;
– les métiers de l’entretien : éboueur, responsable des espaces verts, jardinier, agent public.
Parmi ce vaste ensemble de professions se retrouve une caractéristique commune, la présence de risques inhérents à l’environnement. Ces risques ne sont pas toujours de la même intensité, ni de la même sorte, d’où l’importance d’adopter la tenue la plus personnalisée possible. Que vous ayez besoin de chaussures femme s24, de bottes pour homme S3 ou de chaussures passe-partout, il vous faudra choisir un modèle capable de vous protéger d’un maximum de dangers.
Des chaussures adaptées à chaque risque
Les risques répertoriés dans les professions qui s’exercent dehors comptent notamment les températures extrêmes, les perforations ou l’écrasement, la déchirure, la glissade, la coupure. La chaussure idéale ne sera pas la même pour chaque métier.
Par exemple, les personnes qui travaillent principalement sur les chantiers devront à tout prix porter des chaussures équipées d’une semelle anti-perforation. La présence d’un sur-embout sera aussi conseillée afin de réduire le risque d’écrasement par un matériau qui chute.
Un ouvrier agricole ou un bûcheron misera sur une chaussure de sécurité résistante au froid, à l’humidité et capable de supporter l’assaut des branches de tous côtés. Alors qu’en BTP, la chaussure doit empêcher la poussière de rentrer, c’est contre la boue et les risques de glissade que la chaussure de garde forestier doit offrir un maximum de protection.
Autre contexte, autre besoin : un policier ou un transporteur agissant à la fois en intérieur et en extérieur misera davantage sur une chaussure confortable et légère que sur un modèle protégeant de l’écrasement et de la perforation. Il s’orientera alors vers des baskets de sécurité, laissant les rangers et bottes montantes aux professionnels exposés à des contraintes plus importantes.
Au sein d’une entreprise, il est vital de cerner les différentes situations que connait le professionnel au cours de ses journées. C’est le seul moyen de pouvoir choisir une chaussure parfaitement adaptée à tous les risques rencontrés, mais qui n’offre pas de protection superflue.
Hiver/été : faut-il deux paires de chaussures de sécurité différentes ?
La réponse dépend de la région. Certains climats montagneux ou certains endroits situés à proximité de lacs ou de fleuves restent humides toute l’année. Deux types de professionnels se distinguent donc :
– ceux qui privilégient une chaussure chaude et montante pour l’hiver, et une basse et légère pour l’été ;
– ceux qui préfèrent adopter une paire de chaussures de sécurité hybride, respirante et déperlante.
Un autre critère peut nécessiter de prévoir deux paires de chaussures différentes. Il s’agit des taches effectuées. Un peintre amené à refaire l’intérieur d’une maison voudra sans doute porter des chaussures de sécurité homme ultra légère qui lui permettent de se déplacer et de s’accroupir avec un maximum de confort. Mais il privilégiera une paire de chaussures avec des campons s’il doit intervenir en extérieur pour repeindre une surface difficile d’accès, en hauteur ou sur un terrain accidenté.
